Auteur – Guillaume Leduc

Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours attaché une excessive importance à mon royaume imaginaire. Enfant, je cultivais cet art de rêver les yeux grands ouverts, je jouais longtemps, peut-être un peu trop longtemps, aux cow-boys et aux indiens, aux pirates et aux enfants perdus, j’étais un inconditionnel de tous les dessins-animés, et persistais, au grand désarroi de mes parents, à ne pas grandir…
La nuit, je rêvais…

Mes rêves se nourrissaient autant de mes craintes que de mes espoirs, de ma vie que de mes lectures, et il n’était pas rare qu’ils se transforment en cauchemars.
Mon premier livre fut Moby Dick. On me l’avait offert et il m’a donné envie de lire. Mon second, je le pris au hasard dans une petite librairie, je ne le connaissais pas, je n’avais que 11 ans à l’époque et n’avais jamais entendu parlé de Tolkien. J’avais juste adoré la couverture où se profilaient de grandes tours sous un soleil couchant. Le Seigneur Des Anneaux me marqua profondément et orienta mes lectures vers l’heroic fantasy. Ado, c’est le King qui prit le relais et mes lectures horrifiques intensifièrent mon appétence pour les monstres et les méchants de tous genres. Et bien sûr, le cinéma et ses premières grosses productions, tel qu’Indiana Jones et Star Wars achevèrent de m’orienter vers un imaginaire insatiable et de plus en plus difficile à satisfaire…
Il m’en fallait toujours plus.
Je me mis donc en tête de cultiver par moi-même mon imaginaire, juste pour le plaisir.
Je commençais par dessiner tout ce qui émanait de mes rêves.
Mais ça ne me suffisait pas…
Alors je tentais de matérialiser cet univers en sculptant l’argile, et en modelant les visages des créatures qui venaient à moi dans mon sommeil.
Toujours insuffisant…
Petit à petit, mes rêves se sont structurés et ont pris la forme d’histoires, de contes et de légendes, et de ce big bang chimérique qui se tramait dans mon subconscient est né un univers, le Premier Monde.
J’ai commencé à prendre des notes, à relater mes rêves dans de petits cahiers. Les petits cahiers ont été remplacés par de grands cahiers, les grands cahiers par de volumineux classeurs…
Parmi mes amis, j’étais celui qui contait des histoires, et je commençais à affectionner certains personnages, qui devenaient récurrents.
J’ai continué sur ma lancée et organisé des séances de jeux de rôles, où mes proches vivaient leurs aventures au sein même du Premier Monde.
Ce fût sans doute le déclic qui me conduisit à l’étape supérieure : écrire une nouvelle, puis une autre… Et encore une autre.
Et me voici aujourd’hui devant vous, chers lecteurs, avec mon premier roman, Peste Soit Des Lutins…

☆☆☆

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